Adyal se concentre sur l’offre de solutions globales de gestion des portefeuilles et patrimoine immobiliers

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Depuis 2004, le réseau ADYAL se consacre en priorité à son cœur de métier : la gestion d’immobilier d’entreprise. Une politique qui a fait ses preuves. Avec près de 17 millions de mètres carrés gérés et un portefeuille de clients (Réseau ferré de France, Orange, La Poste, etc.), ADYAL s’est imposé comme leader français sur son marché de prédilection.

Quand, en 2004, il a été décidé de céder à la BNP Paribas Immobilier la branche transaction d’Atis Real, l’objectif était clair et stratégique : créer une marque leader en gestion d’immobilier d’entreprise et se concentrer sur l’offre de solutions globales de gestion des portefeuilles et patrimoine immobiliers (property management), « son cœur de métier historique, qui présente l’avantage d’être peu impacté par les cycles immobiliers », comme le note Aurélie Leprince-Jalowoï, directrice marketing et communication des réseaux URBANIA & ADYAL. « Ce choix correspond aussi à une culture d’entreprise forte et ancienne, qui met au premier plan la relation de long terme avec le client, précise la directrice. Pour cette raison, nous n’avons pas abandonné nos activités stratégiques complémentaires – conseil en asset management (politique de valorisation et arbitrage), facility management, transaction, audit et conseil –, afin d’être à même de répondre à nos clients quand leurs demandes exigent d’aller au-delà de la gestion pure. »

 

Autres clés de la réussite du réseau : la déconcentration et la spécialisation. Contrairement à ses concurrents, ADYAL a décidé de répartir ses collaborateurs au sein d’une dizaine d’agences régionales, afin d’être en capacité d’intervenir dans des délais réduits et d’améliorer la qualité du service rendu. La marque a également fait le choix de la spécialisation : « La gestion de centres commerciaux, de plates-formes logistiques – en explosion avec la hausse des achats sur Internet –, de portefeuilles appartenant à de très importants propriétaires, à l’image de certaines tours de La Défense, mais aussi de bureaux détenus par des investisseurs privés, est aujourd’hui notre domaine de prédilection », expose Aurélie Leprince-Jalowoï. En la matière, ADYAL s’est donné les moyens de sa politique : afin d’être à la pointe dans la gestion des plates-formes logistiques, l’entreprise forme désormais ses salariés aux contraintes imposées par la directive européenne de prévention des risques industriels Seveso II, via un partenariat avec le cabinet de droit de l’environnement Boivin.

 

Un exemple emblématique d’une stratégie : explorer les niches pour se structurer et promouvoir ses compétences sur des marchés pointus. Outre cette politique volontariste, ADYAL s’attache aussi à analyser et à exploiter un contexte porteur. « Deux tendances sont actuellement très fortes : l’externalisation de la fonction immobilière dans les entreprises, notamment sous le seuil critique des 200 millions d’euros de patrimoine pour lesquels une équipe en interne n’est pas nécessaire, et la valorisation de l’actif immobilier via un projet de cession (direct ou en Bourse), explique la directrice marketing. Afin d’asseoir notre savoir-faire dans ces deux domaines, nous mettons l’accent sur la formation de nos collaborateurs. Avec un objectif : montrer que nous dispensons une valeur ajoutée décisive sur ces marchés. »

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