
Les dirigeants sont constamment sous pression et une tendance se dessine un peu partout sur la planète : intégrer le bien-être dans le pilotage de l’entreprise, de manière simple, concrète et stratégique.
Ce n’est pas une mode. C’est un levier de performance durable.
Et certains pays ont pris de l’avance. Ils ont compris que pour tenir sur la durée, un dirigeant a besoin d’une énergie claire, d’un cerveau qui respire et d’un quotidien soutenable.
Et aujourd’hui, on vous emmène faire un tour du monde des bonnes pratiques.
Amérique du Nord : quand bien-être rime avec efficacité
L’approche : optimiser l’énergie pour prendre de meilleures décisions
En Amérique du Nord, notamment aux États-Unis et au Canada, le bien-être est directement lié à l’efficacité personnelle.
Le postulat est simple : un esprit saturé ne prend pas de bonnes décisions. Un leader fatigué devient un goulot d’étranglement pour son équipe. Donc on fait en sorte que l’énergie mentale et physique du dirigeant soit traitée comme un actif stratégique.
Ce que ça donne concrètement :
• Des temps de pause réels dans la journée, même de 10 minutes, pour respirer et retrouver de la clarté.
• Des plages sans notification, sans sollicitation, pour se concentrer à 100% sur une tâche importante.
• Une attention portée à des gestes simples : bien manger, bien dormir, bouger un minimum chaque jour.
• Des dirigeants qui se posent la question : “Est-ce que mon cerveau est en état de prendre une décision stratégique là, maintenant ?”
👉 Ce que l‘on peut en retenir : Pas besoin de tout révolutionner. Il suffit parfois de protéger deux créneaux de 45 minutes dans la journée pour penser clairement et respirer.
Scandinavie : l’équilibre comme standard de fonctionnement
L’approche : créer un cadre de travail sain… y compris pour le dirigeant
Dans les pays nordiques, le respect du rythme de chacun n’est pas un luxe : c’est un principe de base.
Les dirigeants y sont les premiers modèles : pas question d’enchaîner 12h de réunions ou de répondre à des mails à minuit. Cela ne fait pas “fort”, cela fait désorganisé.
Ce que ça donne concrètement :
• Des journées plus courtes mais mieux structurées : place au travail profond, pas à l’agitation.
• Un cadre clair pour éviter la surcharge : peu de réunions, peu de mails en copie, des décisions simplifiées.
• Des dirigeants qui prennent leurs vacances, coupent vraiment et reviennent lucides.
• Un management par la confiance et la clarté : ce qui réduit la micro-gestion, donc la fatigue.
👉 Ce que l’on peut en retenir : L’organisation autour du dirigeant a autant d’impact sur son bien-être que ses habitudes personnelles. Il est possible de travailler mieux, sans s’essouffler, si on revoit comment on travaille.
Asie : la clarté passe par la simplicité et la répétition
L’approche : intégrer le bien-être dans des gestes du quotidien, sans le sur-intellectualiser
Au Japon, le bien-être du dirigeant passe par des rituels simples, ancrés dans la vie de tous les jours. Pas besoin de “prendre un moment pour soi” : les moments sont déjà intégrés dans le rythme.
On mise sur la régularité, la sobriété et la pleine attention.
Ce que ça donne concrètement :
• Un moment calme pour commencer la journée (boire un thé sans téléphone, par exemple).
• Des espaces de silence ou de recul entre deux séquences, pour faire atterrir l’esprit.
• Une gestion du temps pensée en séquences, pas en empilement de tâches.
• Une posture de leader sobre, stable, peu démonstrative mais très présente.
👉 Ce que l’on peut en retenir : Pas besoin de méditer une heure : 5 minutes d’attention calme sur une seule action peuvent suffire à remettre de l’ordre dans le mental.
Ce que ces modèles ont en commun, c’est une vision claire : le bien-être du dirigeant n’est pas un bonus à s’offrir quand tout va bien, ni une lubie à la mode. C’est une base de fonctionnement solide, pensée pour durer. Tous partagent cette conviction qu’un dirigeant épuisé ou désorienté peut devenir un frein pour son entreprise, tandis qu’un leader clair, centré et disponible devient un véritable levier de performance, capable d’emmener son équipe plus loin, plus sereinement.
Et maintenant, concrètement on en fait quoi ?
Dans le monde francophone, on commence tout juste à accepter que la performance ne se construit pas contre soi, mais avec soi.
Le lien entre bien-être et efficacité n’est plus à prouver, mais il reste à incarner au quotidien.
Alors, comment amorcer ce virage, sans attendre l’épuisement ni bouleverser son organisation ?
Voici quelques pistes simples à tester dès maintenant :
• Bloquez un vrai créneau de respiration dans votre semaine. Pas pour produire, juste pour penser.
• Commencez vos journées avec 10 à 15 minutes sans écran, pour clarifier votre état d’esprit avant d’être happé par l’extérieur.
• Demandez-vous régulièrement : “Est-ce que j’avance avec lucidité… ou en pilotage automatique ?”
Et si, à un moment, vous sentez que ces ajustements ne suffisent plus, que vous tournez en rond malgré vos efforts, il est possible de ne pas rester seul.
Certains dirigeants choisissent d’être accompagnés, non pas parce qu’ils ne savent pas faire, mais parce qu’ils ont compris que la clarté, la stratégie et l’équilibre se construisent plus vite à plusieurs. C’est aussi ce que cultive Bazik : des espaces de recul, d’ajustement, de recentrage. Pour que chacun puisse diriger avec plus de justesse, sans s’épuiser à tenir.
Parce que prendre soin de soi, quand on porte une entreprise, ce n’est pas un luxe.
C’est un choix de posture. Et souvent, le début d’un leadership plus fort, plus humain, plus durable.
Retrouvez également notre précédente publication vidéo, Bazik : La santé mentale au cœur du leadership, pour un business qui soutient, pas qui épuise
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