
Le dernier webinar organisé par WTW a mis en lumière une tendance croissante chez les multinationales : l’intégration des risques IARD (assurance de biens) et des risques liés aux avantages sociaux (Employee Benefits-EB) dans une stratégie captive globale. Cette approche vise à optimiser à la fois les coûts financiers et l’efficacité opérationnelle.
Pourquoi cette dynamique avec les captives ?
Face à un contexte économique et géopolitique instable, à une assurabilité en baisse et à une pression accrue sur les coûts d’assurance, les entreprises cherchent des alternatives. La captive, outil d’auto-assurance par excellence, revient sur le devant de la scène, notamment pour sa capacité à :
• Réduire les coûts grâce à une meilleure maîtrise des primes et des sinistres.
• Renforcer la résilience financière via des mécanismes comme les provisions pour fluctuation de sinistralité (Luxembourg) ou de résilience (France).
• Soutenir les stratégies RH en offrant plus de flexibilité dans la définition des garanties et une harmonisation des avantages sociaux à l’échelle mondiale.
L’intégration des risques EB dans les captives
Historiquement peu représentés dans les captives (seulement 150 dans le monde contre 7000 en IARD), les risques liés aux avantages sociaux gagnent du terrain. Les frais de santé et la prévoyance sont désormais les piliers des captives EB, avec des volumes de primes significatifs et une volatilité maîtrisée.
Cette intégration permet :
• Une diversification des risques, réduisant les exigences en capital.
• Une meilleure visibilité sur le coût total du risque (TCoR).
• Une coopération renforcée entre les équipes RH, finance et risk management.
France vs Luxembourg : deux approches réglementaires
La France a récemment introduit une législation favorable aux captives de réassurance IARD, avec la possibilité de constituer une provision pour résilience. Bien que les risques EB ne soient pas encore éligibles à cette provision, leur faible volatilité et les stratégies de break-even rendent cette absence peu pénalisante.
Le Luxembourg, quant à lui, reste un domicile de choix grâce à son cadre stable et à sa provision pour fluctuation de sinistralité, applicable à la fois aux risques vie et non-vie.
Mettre en œuvre une captive EB : les étapes clés
WTW accompagne les entreprises dans toutes les phases du projet :
1. État des lieux des plans existants et des structures de financement.
2. Étude de faisabilité avec projections financières et opérationnelles.
3. Choix du domicile et des partenaires assureurs.
4. Mise en œuvre et gouvernance.
5. Suivi et optimisation continue.
L’ajout des risques Prévoyance Santé dans une captive nécessite une collaboration étroite entre les fonctions RH, finance, risk management, ainsi que les partenaires externes (assureurs, courtiers, consultants). Cette coordination est essentielle pour assurer la cohérence du programme et son alignement avec les objectifs stratégiques du groupe.
Pour aller plus loin
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Retrouvez également notre précédente publication vidéo, WTW : Courtier incontournable dans la gestion des risques IARD et de personnes
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A PROPOS DE WTW
Chez WTW (NASDAQ : WTW), nous fournissons des solutions fondées sur les données et sur les compétences de nos experts dans les domaines des Assurances de personnes, du Risque d’entreprise et du Capital Humain. En nous appuyant sur la vision globale et l’expertise locale de nos collaborateurs présents dans 140 pays et marchés, nous aidons les entreprises à affiner leur stratégie, à renforcer leur résilience, à motiver leur personnel et à accroitre leurs performances. En travaillant main dans la main avec nos clients, nous identifions des opportunités de succès durable et offrons la perspective qui fait avancer.










