
Le vice-président du Parlement ougandais, Thomas Tayebwa, a salué la coopération entre l’Ouganda et la France dans les domaines du commerce, de l’investissement et des relations diplomatiques comme un formidable facteur d’unité qui devrait être encouragé pour plus de croissance.
«Nous sommes impatients d’accroître les volumes d’échanges entre nos deux pays et l’Union européenne en général. Nous espérons que la nouvelle Chambre contribuera également à réduire la balance commerciale qui s’élevait à 57 millions de dollars en faveur de la France, selon les chiffres de 2023/2024», a déclaré Thomas Tayebwa. Il a fait ces remarques lors d’un événement organisé à la Résidence de l’Ambassadeur de France en Ouganda, le vendredi 12 juillet 2024.
Selon Thomas Tayebwa, la création récente de la Chambre de Commerce française en Ouganda, le 4 juillet 2024, galvanisera les opérations et l’impact des entreprises françaises dans le pays. Il a appelé les entreprises françaises à investir davantage dans les domaines de l’agro-industrie et de l’agrobusiness, de l’enrichissement minéral du pétrole et du gaz et du développement du tourisme.
«L’Ouganda est prêt à continuer d’améliorer l’environnement des investissements pour attirer les investisseurs stratégiques et leur assurer un bon retour sur investissement. Les entreprises françaises en Ouganda, qui sont plus de 40, sont aujourd’hui réputées pour employer environ 3 000 Ougandais et contribuer directement et fortement aux recettes fiscales», a déclaré Thomas Tayebwa.
Il a également salué le rôle clé de la France dans le maintien de la paix et de la sécurité en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies, et l’a appelée à soutenir la position africaine au sein du Conseil.
«L’Ouganda estime que l’Afrique devrait avoir une voix plus forte au sein du Conseil de sécurité. À cet égard, l’Ouganda se féliciterait de la voix positive de la France et de son soutien à la position africaine dans le cadre des discussions en cours sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies», a-t-il déclaré.
L’ambassadeur de France en Ouganda, Xavier Sticker, a souligné l’impact des investissements des entreprises françaises en Ouganda, notant que leur chiffre d’affaires dépasse actuellement 2% du PIB de l’Ouganda dans des secteurs tels que l’énergie, les infrastructures, la logistique, les transports, l’ingénierie et l’agriculture.
«En 2023, ils ont investi 1,6 milliard de dollars, soit 53% du total des investissements directs étrangers en Ouganda. Au cours des trois prochaines années, ils prévoient d’investir 4,1 milliards de dollars, selon les résultats d’une enquête menée par les conseillers du commerce extérieur de la France en Ouganda», a déclaré Xavier Sticker.
Il a également noté le soutien de plus de 800 millions d’euros de l’Agence Française de Développement dans des secteurs tels que l’eau et l’énergie, y compris la livraison prévue en décembre 2024 d’une importante usine de traitement des eaux et d’un réseau qui fournira de l’eau à un million d’Ougandais depuis la frontière avec la Tanzanie jusqu’à Mbarara. L’Ambassadeur de France a salué le partenariat entre l’Ouganda et la France pour la paix et la stabilité en Afrique de l’Est.
«Ceci est illustré en particulier par la coopération entre l’UPDF et les forces françaises stationnées à Djibouti, en soutien aux opérations de paix en Somalie et en République Démocratique du Congo. La France soutient également la politique généreuse de l’Ouganda à l’égard des réfugiés et fournit une aide alimentaire à Karamoja et au Nil occidental», a déclaré Xavier Sticker.