L’eurodéputé belge intervient au sein de la commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie. À 46 ans, cet ingénieur de formation est engagé depuis longtemps dans l’écologie. En 1991, il rejoint le parti politique écologique belge Écolo et, en 2006, il est élu porte-parole du Parti vert européen en compagnie d’Ulrike Lunacek, députée nationale autrichienne. Tout en menant ses responsabilités politiques, Philippe Lamberts a continué de travailler au sein d’une grande firme informatique. Cette expérience professionnelle au cœur du monde des affaires et de l’industrie lui a permis de réaliser que des réorientations profondes doivent être faites pour « remettre l’économie au service du développement humain ».
Au sein du Parlement européen, son groupe politique compte 55 parlementaires et se place ainsi en quatrième position. Il faut dire qu’aux dernières élections, les écologistes ont réalisé une percée remarquable. Créé en juillet 1999, le groupe Verts/Alliance libre européenne se compose des Verts et des représentants des nations sans état, appelés « régionalistes ». Il est coprésidé par Rebecca Harms et Daniel Cohn-Bendit. Le respect des droits fondamentaux et de la justice environnementale, l’amélioration de la liberté dans le monde du travail et la défense des valeurs sociales, culturelles et écologiques figurent parmi les points clefs du projet politique. L’écologie n’est pas le seul champ d’action du groupe. Les Verts travaillent ainsi à la mise en place de réformes économiques et sociales inscrites dans un développement durable et d’une politique de l’emploi et de la redistribution du travail équitables. Actuellement, Philippe Lamberts est le rapporteur d’un dossier sur la maladie d’Alzheimer. Le rapport doit vérifier si les ressources consacrées par les États membres à la recherche et au développement sont suffisantes et efficaces.